Kariata
- Marie Ange Barbancourt
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Kariata
Le moteur est demandé ! Action !
Avec les yeux rivés sur Kariata le magazine du cinéma
Par Marie Ange Barbancourt
Rédactrice en Chef et Directrice du développement Diamont History Group
Une nouvelle aventure s’annonce avec cette 78e édition du Festival de Cannes. C’est toujours l’endroit pour voir l’état du cinéma mondial et les histoires qui nous portent nous transportent ou nous font réfléchir. Le cinéma c'est ce qui nous fait rêver, nous fait prendre conscience de l'état du monde avec le documentaire ou la fiction dans l’obscurité des salles où on partage des émotions diverses avec les autres spectateurs. Plongé dans des univers bardés de joies, de passions de chagrins qui s’étalent devant nos yeux surpris, rêveurs ou horrifiés. Emporté par des intrigues, par la douceur ou la férocité des mots, des scènes, de la justesse d’un propos, de la splendeur d’une création artistique, des acteurs et actrices qui expriment la vision de l’auteur. Et j’en passe. Quand vient le générique heureux ou déçu on repart chez soi avec une nouvelle histoire.

Le cinéma une industrie à préserver hors de l’hégémonie
Alors que l’on se prépare pour la grand-messe du cinéma, l’industrie cinématographique connaît un autre revers avec les droits de douane à 100% qui nous guette ce qui voudrait dire que la distribution cinématographique et la coopération en coproduction sont largement compromis avec ce coup de massue assené par les Etats-Unis. Une nouvelle qui tombe alors que je m’apprêtais à écrire mon éditorial qui mène au Magazine Kariata. Un coup qui nous fera regarder ailleurs quand viendra le temps de choisir nos partenaires internationaux . Le monde du cinéma change et une mouvance vers l’Europe est bien d’actualité. Force est de constater que nous nous devons de renforcer notre position hors de cette hégémonie.
Plus que jamais le cinéma a son mot à dire.
Une responsabilité qui s’inscrit face à des appétits voraces qui veulent entamer les démocraties. Le cinéma a sûrement son mot à dire sur les humeurs du monde. Un cinéma plus éditorial où la fiction viendrait dire attention en allant plus loin dans les propos grâce à cette liberté que permet la fiction. La fragilité du temps nous l’indique, le cinéma est en quelque sorte une porte de salut pour amener ce constat essentiel à l’édification de la vérité. Nos cinéastes ont la chance de pouvoir s’exprimer, de réaliser leurs films sans se mettre en danger, il n’en est pas de même pour tous les pays où le cinéma est vu comme un ennemi qui fait prendre conscience des dysfonctionnements et des inégalités socio-politique de certains endroits où créer peut conduire chez le geôlier. Les récits et les faits de société sont souvent dévoilés à travers des œuvres cinématographiques.
De l’ombre à la lumière
Ceci dit, les artistes et les artisans du cinéma, il y a bien sûr ceux à l’avant-plan, et ceux dans l’ombre qui tissent de mois en mois, d’année en année le tissu d’un film, il faut les saluer car sans ces gens qui sont dans l’ombre, on ne saurait voir s’animer toutes ces histoires de Comédie , fantaisie , thriller, aventure, drame etc. On oublie souvent de glorifier les scénaristes, le cinéma se nourrit de l’écriture, c’est grâce à cette écriture scénaristique que le réalisateur nous livre sa vision en le transmettant à ses acteurs et actrices. C’est grâce à cet équilibre entre l’ombre et la lumière que jaillisse les images sur le grand écran. Quand arrive Le générique on se lève pour partir, dites-vous que ce n’est pas fini, c’est là l’hommage aux artisans, tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre. Quelques instants de plus comme un recueillement en guise de Merci pour toute cette danse des faiseurs de cinéma.

Action !
« Le cinéma c’est la danse du monde chorégraphie sous nos yeux » Marie Ange Barbancourt
Serge Leterrier dit au sujet de Kariata :
« Dans un paysage cinématographique en pleine mutation, Kariata s’impose comme un acteur engagé, à la fois observateur attentif et moteur des transformations qui bouleversent l’industrie du cinéma et de l’image »
Place à ce monde de cinéma vu à travers les yeux de nos journalistes. Le moteur est demandé ! ça roule au son ! Action !
Faites votre cinéma !
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