Les arts une arme de reconstruction massive
Par Marie Ange Barbancourt
Rédactrice en Chef et Directrice du développement Diamont History Group
J’aime beaucoup la chanson « Je chante avec toi liberté » (popularisée par Nana Mouskouri ) On pourrait en ce moment la décortiquer mot par mot.
Des mots qui prennent tout leur sens aujourd’hui dans cet effeuillage de la vérité.
Avec une musique solennelle de Verdi (opéra Nabucco) les paroles de Pierre Delanoé et Claude Lemesle résonnent dans mes méninges face à cette partition du monde qui s’écrit à l’envers.

Je me permets de citer une partie de la troisième strophe de ce très beau texte.
« Moi je crois que tu es la seule vérité,
La noblesse de notre humanité…»
Alors que le monde vit au-delà du réel et que le sceau de la menace estampillé sur nos têtes donne le vertige, on assiste à la projection d’un mauvais film série B qui tourne en boucle avec au générique une chanson à ritournelle aux accords des marionnettistes qui tirent les ficelles pour agiter les destins. Mais voilà le monde n’est pas un parterre de marionnettes. Et les ficelles ne sont pas des cordes de guitare, tous ne danseront pas la valse des vampires.
À bout de souffle, on a envie de découvertes pour nourrir notre humanité.
« Je crois que la vérité désarmée et l’amour désintéressé auront le dernier mot dans le monde des réalités » dixit Martin Luther King.
Les arts sont une arme de reconstruction massive. Malgré le vertige et ce bouleversement géopolitique auquel nous assistons la liberté qui ne peut être fragilisée est celle d’écrire, de lire, de créer, de consommer la culture. Même quand il y aurait censure, la seule valeur sûre demeure les arts sous toutes ses formes.
Je chante avec toi liberté ! La liberté de penser, d’offrir à l’esprit ce qu’il lui faut malgré le vacarme du monde qui se dit libre.
Laissons les marionnettistes tirer les ficelles du monde jusqu’à ce que la corde se casse et que le vrai monde libre efface les ombres.
Comme a dit Victor Hugo : « La liberté commence où l’ignorance finit »
Les arts : l’or du temps, un partage entre peuples surtout quand la menace gronde.
J’aime ce slogan de notre groupe créé par Serge Leterrier :
« Les arts une arme de reconstruction massive »
Une arme pour se vivifier, se restaurer l’esprit, un endroit où s’engouffrer pour ne pas perdre l’espoir et la beauté du monde.
Mettons alors le vacarme en sourdine !
Place à ce tour du monde en Musique : l’Amérique du sud, la France, l’Italie, le Canada et bien d’autres lieux.
Allez ! Musique !

Super cool le magazine
Vraiment nourrissant tant pour l'intellect que pour l'âme. Je refuse de danser la valse des vampires.
Quel beau magazine