Du 11 mai jusqu’à la fin du mois se tient l’exposition Gaïa de Silvy Garat Diaz, artiste peintre, à la Galerie Wanderley Cabral, dans le 16ème arrondissement de Paris.
Inspirée par ses voyages et la planète, Silvy Garat Diaz est très « terre à terre ». Son grand-père, comme modèle, dessinait pour illustrer des poèmes, des chansons d’amour dans les années 30. Elle entre aux Beaux-Arts en 1990, à Aix-en-Provence, commence par le figuratif et peint des nus. Silvy Garat Diaz a suivi une formation de dorures traditionnelles près de Versailles, aux Ateliers Palomares, à Buc. Venant du sud, Silvy Garat Diaz amène son soleil dans ses peintures au travers des feuilles d’or 24 carats qu’elle achète et finalise ses tableaux quand elle met l’or, « c’est comme une sorte de signature quelque part ».
Influencée par Dante et la Divine Comédie, Silvy Garat Diaz aurait dû exposer à l’Ambassade d’Italie pour les 500 ans de Dante, mais annulé par le covid, elle garde ses tableaux pour les exposer plus tard dans des agences immobilières.
« J’aime les couleurs chaudes, j’aime le sud, j’aime la chaleur, j’aime le bleu de la mer », Silvy Garat Diaz trouve aussi ses inspirations dans les plus grands maîtres tels que Claude Monet, d’où elle tire son œuvre du jardin de Giverny « avec le saule pleureur qui tombe sur le lac avec les nymphéas ».
Les techniques de peinture
Élève de Maurizio Toffoletti, grand Maître italien de sculpture sur marbre, Silvy Garat Diaz travaille dans son atelier de sculpture. « C’est à lui que je dois tout », elle lui emprunte de la poudre de marbre de Carrare, des carrières de Michel-Ange, qu’elle mélange avec du modeling paste, matière qui durcit au bout de trois jours. Silvy Garat Diaz confie, « c’est grâce à Maurizio que j’ai ça ».
« J’ai créé ma propre technique avec l’asphalte, c’est une sorte de peinture qu’on met sous les toitures pour isoler les maisons ou le goudron, mais j’utilise de l’asphalte naturel, sans pétrole ». Silvy Garat Diaz ajoute l’asphalte « un peu partout » dans ses tableaux pour leur donner un « ton brun naturel », et un relief.
« J’ai trouvé ma technique, j’ai pu me lancer et m’épanouir » assure Silvy Garat Diaz. Sous le regard bienveillant de Maurizio Toffoletti, il confie « je suis l’ombre. C’est comme un petit diamant qu’il faut décortiquer, je suis très fier d’elle ». Ayant un « public qui la suit depuis quelques années » Maurizio Toffoletti affirme que Silvy Garat Diaz « fait partie du groupe des grands ».
On peut retrouver l’exposition Gaïa de l’artiste peintre Silvy Garat Diaz jusqu’à fin mai, à la Galerie Wanderley Cabral.
Adresse : 9 rue Poussin 75016 Paris (métro Michel-Ange Auteuil, lignes 9 et 10).
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