Jusqu’au 16 juin, l’exposition « A Part Apart » fait réfléchir à la question « How can people live together in difference ? ». Organisée par les étudiants de l’école EAC Paris 2022, elle expose 13 artistes internationaux.
« On voulait créer une conversation sur comment on peut vivre ensemble en surpassant les limites, à travers la tolérance et la bonne ambiance » déclare Elisa Castillo Iriarte, étudiante à l’École d’Art et de Culture de Paris et co-organisatrice de l’événement.
Grâce à un vrai travail de recherches, les étudiants de la promotion de l’école-EAC-Paris 2022 M1 International Art Market and Cultural Management ont pu organiser l’exposition « A Part Apart », qui rassemble 13 artistes venus du monde entier pour exposer jusqu’au 16 juin à la galerie éphémère.
Les artistes
Parmi les onze nations représentées, on retrouve les peintres Lisa Basay (Ukraine), Isaac Ernesto (Pérou), Georgio Georgolios (gréco/allemand), Boré Ivanoff et Anna Trandeva (Bulgarie), Victor Mira (Espagne), Georgio Silvestrini (Italie), Claus Voss (Germano-brésilien) et Ren Xianyi (Chine), le photographe Thomas Locke Hobbs (États-Unis), les céramistes Émile de Ganay (Franco-autrichien) et Constantin Riant (France) et la vidéaste Ingrid Pumayalla (Pérou), exposent leurs œuvres à la Galerie Éphémère.
Constantin Riant, artiste céramiste depuis deux ans, garde « l’idée de mêler l’histoire de la céramique de l’Antiquité à nos jours » à travers un « mélange des indices visuels de l’Antiquité à aujourd’hui ».
Constantin Riant se fixe l’idée d’utiliser uniquement du blanc et du bleu, bleu qui lui rappelle celui des céramiques traditionnelles « c’est ma signature », tout en « rendant hommage à la céramique des Azulejos du Portugal (…) ou encore celle de Boleslawiec en Pologne ». Il affirme que « la céramique est un médium avec lequel on évolue ».
« L’amphore est une forme visible que l’on retrouve dans toutes les civilisations ». Constantin Riant a « pour but d’aller plus loin avec cette forme, et dire que l’objet utilitaire peut devenir une œuvre d’art ».
Anna Trandeva est une artiste peintre et photographe bulgare. Amoureuse de la nature à l’état sauvage, Anna Trandeva croise la photographie et la peinture en représentant des papillons naturalisés, imprimés sur la toile. Elle aime tenter de nouvelles expériences et trouver la beauté dans les transfusions abstraites de couleurs. Son œuvre est inspirée par « la nature et la fluidité de la lumière ainsi que par le reflet des mouvements des oiseaux et des papillons ». Pour son « Butterfly effect » elle a travaillé à l’aide de résine, de peinture acrylique et d’encre d’alcool.
« J’avais envie de raconter une histoire de quelqu’un qui abuse de l’attention » nous confie l’artiste suisse allemand Georgios Georgolios.
Ces deux tableaux formant un diptyque se veulent connectés sur le thème de l’égoïsme. Pour ce portrait, il s’est inspiré de l’époque de la Renaissance, et surtout du portrait d’Élizabeth 1ère sur son sofa.
Georgios Georgolios utilise beaucoup de symboles associés au mariage, comme l’œillet et la bague : « c’est très avant-gardiste pour l’époque » avoue l’artiste peintre. Sur ce diptyque, le garçon tient une fleur, ce qui signifie qu’il accepte la proposition de mariage mais, « il s’en fiche de savoir qui le demande en mariage, il a eu l’attention qu’il souhaitait. Il l’accepte pour lui-même ».
L’exposition « A part Apart » se déroule jusqu’au 16 juin à l’EAC Paris.
Adresse : 33 rue de la Boétie 75008 Paris (métro Miromesnil, ligne 13)
Renseignements :
https://ecole-eac.com ou 01 47 70 23 83
