Jusqu’au 24 juin, la compagnie de danse allemande Tanzmainz et la chorégraphe israélienne Sharon Eyal, présentent Promise au Théâtre de la ville de Paris, aux Abbesses.
Promise est une danse contemporaine créée par la chorégraphe israélienne Sharon Eyal, récompensée du prix Rosenblum pour le spectacle vivant en 2016.
Cette danse réunit un septuor, composé de Amber Pansters, Maasa Sakano, Marija Slavec, Zachary Chant, Finn Lakeberg, Cornelius Mickel et Matti Tauru. La chorégraphe Sharon Eyal est « très ouverte à la transmission et recherche beaucoup dans ses relations », confie le directeur artistique Honne Dohrmann, lors d’un échange à l’Institut Goethe, à Paris. « Sharon Eyal est capable de chorégraphier les yeux, le temps, les plus petits détails et de développer des compétences de dramaturge ».
Promise vient du cœur et parle de vulnérabilité, de timidité, de blessures et de joie, jusqu’à l’extase. « C’est un travail très physique, une explosion de créativité » déclare le danseur Cornelius Mickel. Pour composer la chorégraphie, Sharon Eyal s’inspire d’une base de mouvements, déclinée par les danseurs, avec des changements d’espace, de rythme et de niveau. « On est toujours en mouvement » explique la danseuse Amber Pansters, « la danse est très vivante et continue, il y a toujours une extension de groupe ».
La danse dure 45 minutes, et est quasiment exécutée, dans son entièreté, sur demi-pointes. Elle est ressentie comme « un d’état de transe ou d’extase ». Ces sept danseurs, en osmose jusque dans leurs costumes uniformes, vibrent sur un beat techno de Ori Lichtik et sur une surprenante adaptation du générique de Rawhide, série qui a fait découvrir Clint Eastwood en 1959, dont la musique est composée par Ned Washington et chantée par Frankie Laine.
Grâce à la musique, envoûtante, et à la danse, hypnotisante, les danseurs sont connectés et leur travail est « toujours lié à des interactions ». D’un côté, ils fonctionnent et respirent en groupe, de l’autre, ils sont en opposition, ils sont en « lutte ».
Dans la chorégraphie de Sharon Eyal, on peut retrouver des mouvements inspirés de la danse classique (telles que les attitudes, le fait d’être souvent sur demi-pointes), de la samba (avec des mouvements de hanches qui dessinent des huit…) ou encore du paso doble… évoquant ainsi une ouverture chorégraphique à la pluralité de la danse.
Promise est à l’affiche jusqu’au 24 juin au Théâtre de la Ville – les Abbesses, à Paris.
Horaires : 16h ou 20h selon le jour
Renseignements :
Adresse : 31 rue des Abbesses 75018 Paris (métro Abbesses, ligne 12)
ou au 01 42 74 22 77
Tanzmainz : https://www.instagram.com/p/CtdwXC-PxYK/
Sharon Eyal : https://www.instagram.com/sharoneyaldance/
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Promise, une belle promesse...