top of page
  • Photo du rédacteurLuz Chabane

Le Waterloo Historical Film Festival

Le Waterloo Historical Film Festival

9e WaHFF – Edition 2021

Yves Vander Cruysen, fondateur

Alban de Fraipont, directeur



Yves Vander Cruysen - Fondateur du Festival

Alban Fraipont - Directeur du festival

Yves Vander Cruysen, l’initiateur, le créateur, le fondateur du WaHFF, aujourd’hui tristement disparu des affres de la Covid 19, « était une personnalité incontournable de notre commune. (…) Il a consacré sa vie entière à faire briller Waterloo à travers le monde (…) » (Florence Reuter, Bourgmestre de Waterloo) et comme il aimait à le dire, il était « le vent qui souffle dans les voiles ». C’est ainsi qu’il a mis en place autour de lui une équipe jeune, solide, compétente et parfaitement professionnelle, dont le directeur est

Monsieur Alban de Fraipont, équipe qui garantit et pérennise de façon incomparable, exceptionnelle et légitime le Festival du Film Historique de Waterloo.


À chaque fois que l’automne repointe le nez, rentrée des classes en poches, octobre a commencé, Waterloo se prépare, et ce pour la neuvième fois déjà, à accueillir toujours aussi fièrement et dignement son Festival du Film Historique. Un festival qui, même avec la Covid et les normes sanitaires contraignantes et presque impossibles à organiser, a vu le jour notamment en 2020 et 2021, car Waterloo a développé des trésors d’énergie, de créativité et de collaborations en tous genres pour pouvoir respecter les normes en vigueur de manière à garder vivant, encore et toujours, « le » cinéma, en accueillant tous ses spectateurs cinéphiles habituels, c’est-à-dire bien sûr, pas uniquement Waterlootois, loin s’en faut, puisque le Festival du Film Historique de Waterloo attire de très nombreux spectateurs de partout y compris hors de nos frontières nationales.

Petit exemple : en 2020, tous les films présentés l’ont été en duplex, c’est-à-dire projetés dans deux salles à la fois pour assurer les distanciations obligatoires et les horaires des projections sensiblement étendus afin de permettre à tous et à chacun de visionner un maximum de films, comme d’habitude ; des purificateurs d’air avaient été installés dans toutes les salles, et en 2021, ce sont de nouveaux circulateurs d’air, des testeurs de la teneur en % de CO2, et je fais l’impasse pour ces deux années-là sur le nombre, doublé tout simplement, d’équipes de bénévoles, assignées au nettoyage et à la désinfection de tous les lieux fréquentés par le public…

Un festival qui, étant donné sa qualité, sa diversité, la notoriété et l’excellence des films sélectionnés, les invitations des réalisateurs et équipes des films présentés au public, ses galas et conférences de presse, sa table du samedi soir, pure reconstitution de l’ambiance, du contexte et de l’époque de l’un des films présentés, et j’en passe, n’a rien à envier à Cannes ou à Venise par exemple !

Un festival qui offre au public quatre jours complets d’émerveillement, de balades inattendues via la belle machine à remonter le temps qu’il est, quatre jours complets … hors de temps !


Tout d’abord, ce 9e WaHFF s’est inscrit en hommage à son inoubliable fondateur Yves Vander Cruysen, gardant à la vie culturelle waterlootoise la place qu’elle a toujours eue, et que son échevin dédié protégeait en la développant toujours plus, avec la passion, l’énergie, la créativité et l’enthousiasme qui le caractérisaient.


Un festival qui se différencie des autres festivals, de par sa thématique précise : les films historiques. Dans le monde du cinéma, voilà une thématique de festivals assez peu représentée, du moins sur notre vieux continent !

Il y a évidemment le « Festival International du Film d’Histoire de Montréal » (FIFHM), mais je n’en connais point d’autres.

Heureusement qu’il existe de par le monde un certain nombre de festivals du cinéma à thématiques plus généralistes, plus larges ou plus généralistes … Les films historiques ne sont donc pas en reste !

Et personne ne contreviendra à la légitimité de la ville de Waterloo par rapport à cette dimension historique !

« Le WaHFF, c’est le lien entre l’Histoire et le cinéma » comme se plaît à le dire Alban de Fraipont, son directeur.

Le rôle d’un festival comme le nôtre », dit Alban de Fraipont, « c’est entre autres de célébrer un cinéma auquel notre public n’aurait pas spécialement accès en dehors du festival. Les films sélectionnés et présentés proviennent des quatre coins du monde, le seul critère de sélection d’un film pour le Festival est sa grande qualité cinématographique. »

Pour l’édition 2021, les films sélectionnés représentent l’Allemagne, l’Argentine, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, l’Estonie, les États-Unis, la Finlande, la France, l’Italie, la Lituanie, la Suisse, la République Dominicaine, la République Tchèque, le Royaume-Uni, et l’Ukraine.

D’autre part, le WaHFF est un festival qui célèbre le cinéma ET l’histoire à travers d’autres événements. Pendant quatre jours, le cœur de la ville de Waterloo et des environs battra au rythme du cinéma ET de l’histoire !



Cérémonie d'ouverture

Un festival qui démarre sur les chapeaux de roues avec un premier film le jeudi 14 octobre 2021 dès 9 h 30’ pour se terminer, toujours à la vitesse de l’éclair, semble-t-il, très près de minuit le dimanche 17 octobre 2021. Personne n’a eu la moindre conscience du temps qui s’écoulait durant ces quatre jours, immergé qu’était le public dans cette ambiance particulière, tout à la fois de concentration majeure et de captivation mentale d’un bout à l’autre du festival.

Dès la récupération, à l’accueil, de votre badge, « silver pass » (tous les films du festival) ou « gold pass » dans mon cas (tous les films, les conférences de presse, les forums, cérémonies et galas du festival) vous êtes aspiré par un tourbillon de curiosité, attendu toute une année, et qui vous fera arpenter les coulisses du temps au rythme des projections que vous avez choisies.

Et bien sûr que tout voir est impossible pour une seule personne, mais en nous partageant le programme, ce que nous avons fait mon compagnon, Bob Deridoux (cameraman, régisseur et réalisateur) et moi-même, il n’y a pas une projection qui nous a échappé !

Un festival qui se compose de quatre sélections assorties chacune de leur propre jury, sans compter le jury de la critique et le prix du public. Quant aux récompenses décernées à l’issue de ce festival, ce sont des « Clions ».

« Clion » est la contraction de Clio, muse de l’Histoire et du Lion de Waterloo, il s’agit d’une statuette dont le corps est celui de la muse et la tête celle du Lion. Faite de bronze, elle rappelle les canons de la bataille. Ce « Clion » est l’œuvre de Josiane de Hens, gagnante du concours organisé par l’Office des Métiers d’Art du Brabant Wallon pour créer les trophées du WaHFF. Une dizaine de Clions est fabriquée tous les ans pour « le » WaHFF de l’année, par la fonderie Harzé à Tubize.



Les Clions
  • 8 films de fiction en compétition :

« Olga » de Elie Grappe, « Azor » de Andreas Fontana – « Les illusions perdues » de Xavier Giannoli – « Nos frères blessés » de Hélier Cisterne – « Great Freedom » de Sebastian Meise – « Isaac » de Jurgis Matulevicius – « Hôtel Coppélia » de José Maria Cabral – « Tove » de Zaïda Bergroth


Jury :

Martin Provost (président), René Manzor, Vincent Londez, Laura Sepul, Patrick Mille, Louka Minnella, Aurélien Wiik.



Jury


Premier film projeté, « Olga » de Elie Grappe (Suisse / Ukraine) remportera le Clion du meilleur film.

Un portrait psychologique fascinant d’une jeune athlète tiraillée entre ses rêves de succès et le sentiment de passer à côté de l’Histoire de son pays.

Un film d’une immense sensibilité mais aussi d’une immense justesse, des passages de funambule entre émotions les plus tendres et les plus dures dans lesquels le rythme prend toute sa valeur, un travail de cadrage et de lumière au-delà de toute attente, et un travail de son exceptionnel, véritablement léché. Quant au jeu de l’actrice principale, Thea Brogli, il est tout simplement époustouflant ! Tout premier film projeté et déjà, tant le public que le jury, qui s’en ouvrira dès la conférence de presse de midi, sont touchés en plein cœur, bouleversés, marqués. Le film « Olga » sera donc consacré meilleur film du festival. Et pour terminer, et bien, « Olga » va représenter la Suisse pour les Oscars !

Le Clion de la meilleure comédienne sera décerné à Alma Pöysti pour le film « Tove » de Zaïda Bergroth (Finlande)

Alma Pöysti incarne magnifiquement le rôle de Tove Jansson, l’une des artistes les plus célèbres de Finlande et dont le film raconte les luttes et les combats, notamment celui de son histoire d’amour avec Vivica Bandler, metteuse en scène, qui va influencer toute son œuvre.

Le Clion du meilleur comédien sera décerné, lui, à Franz Rogowski pour le film « Great Freedom » de Sebastian Meise (Autriche)

Franz Rogowski incarne avec beaucoup de sensibilité et d’authenticité le rôle de Hans, emprisonné déjà plusieurs fois pour son homosexualité, et son désir de liberté, systématiquement détruit, le pousse à une relation finalement stable mais inattendue avec son compagnon de cellule, Viktor, un meurtrier. Ce qui n’est qu’un dégoût au début se transforme en amour …

Le Clion des meilleurs décors et costumes sera remporté par le film « Illusions perdues » de Xavier Giannoli (France) offert par JAGGS

Décors : Riton Dupire-Clément – Costumes : Pierre-Jean Larroque

Avant-première, déjà acclamée à la Mostra de Venise, c’est sans vraiment de surprise, que le film de Xavier Giannoli, au-delà de sa délicieuse adaptation de Balzac, a mis un accent tout particulier sur des décors grandioses et des costumes somptueux. Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste, Gérard Depardieu, Xavier Dolan, … quel casting ! Un film qui nous conte, plus vrai que nature, que dans le Paris du 19e siècle, tout s’achète et se vend : la presse, la politique, les sentiments, les réputations et même les âmes.

JAGGS est le spécialiste du sur-mesure pour hommes. Cette entreprise de Waterloo, tout en étant, disent-ils, le tailleur du gentleman moderne, se passionne pour les « costumes de scène » et est partenaire du WaHFF, offrant le Clion et prenant tout à fait à cœur avec un jury de spécialistes le jugement des décors et des costumes.

  • Jury de la critique : André Ceuterick

  • Prix du Public : offert par la Province du Brabant wallon, le public vote grâce au bulletin qui lui est remis lors de la projection de chaque film en compétition, c’est la cote moyenne la plus élevée qui remportera le Prix du Public.


Les films primés

C’est le film « Hôtel Coppelia » de José Maria Cabral (République Dominicaine) qui remportera pour ce 9e WaHFF (2021), le prix du jury de la Critique ET le prix du Public !

1965, République Dominicaine. La vie d’un groupe de prostituées prend un tournant dramatique lorsqu’un coup d’État révolutionnaire leur fait rêver de liberté, alors que, lorsque l’armée américaine réprime la révolution et réquisitionne leur hôtel comme base militaire, il leur faudra tout faire pour protéger leur dignité.

Il est important de souligner que les trois films de fiction en compétition et non-primés sont loin d’avoir démérité, ce qui explique évidemment leur sélection. Avec « Azor », le public découvre comment un film feutré et apparemment lancinant peut ne pas être ennuyeux, avec « De nos frères blessés », grande avant-première, le film confronte le public à son rapport à la justice et à l’injustice, et avec « Isaac » le film questionne le public à propos des répercussions du passé !


  • 8 films documentaires en compétition :

« Le ciel est à elles » de Valérie Manns – « La dame de Biarritz » de Paul Rapinat – « L’Odyssée des Jeux Olympiques » de Jean-Christophe Rosé – « La nuit des longs couteaux » de Marie-Pierre Camus et Gérard Puechmorel – « Paris Romantique, Paris érotique » de Mathilde Damoisel – « Mister Wonderland » de Valerio Ciriaci – « Peckinpah Suite » de Pedro Gonzales Bermudez – « Les présidents et la télévision » de Hélène Maucourant et Mathieu Schwartz.


Jury :

Henri de Gerlache (président), Ariane Bilteryst, Myriam Debehault, Alain Jourdan, Philippe Malherbe, Philippe Raxhon.


Le Clion Yves Vander Cruysen du meilleur documentaire est décerné au film « La nuit des longs couteaux » de Marie-Pierre Camus et Gérard Puechmorel (France)

Un film documentaire qui, avant tout, est un film, avec son rythme extrêmement bien mené, une direction d’acteurs parfaite qui mène à une véritable reconstitution ! Et ce qui en fait un documentaire, et un documentaire d’exception, c’est la précision et le détail des informations livrées au spectateur. Dans ce film documentaire, pas une once de fiction ou même de vulgarisation historique abusive, tentation trop souvent assouvie par crainte d’ennuyer le spectateur. La vérité historique est sauve ! Et c’est la grande authenticité de ce film qui emmène le spectateur au plus profond d’émotions graves mais justes.

Il est cependant utile et important d’insister sur la très grande qualité cinématographique de tous les films documentaires présentés, tant au niveau des thèmes abordés qu’au niveau de la qualité de réalisation : les uns flamboyants d’archives exceptionnelles, les autres mêlant avec virtuosité des images cinématographiques classiques à des images synthétiques voire même à des constructions graphiques et infographiques …

Une fameuse sélection !


  • 8 films de fiction hors compétition :

« Dawn of war » de Margus Paju – « Her name was Fanny » de Alena Demyanenko – « Shadow Country » de Bohdan Sláma – « Stardust » de Gabriel Range – « The island of lies » de Paula Cons – « Les magnétiques » de Vincent Maël Cardona – « Goodbye Soviet Union » de Lauri Randla – « « Caged Birds » de Oliver Rihs – « Aline » de Valérie Lemercier.

La sélection des films hors-compétition tout aussi resplendissante et attractive que les deux autres conduit le spectateur à découvrir l’Histoire sous des angles méconnus et parfois surprenants, ce sont des films inédits en Belgique et des avant-premières de films historiques des plus attendus : biopics (Stardust, Aline), aventures Dawn of war (Les magnétiques), art et essai (Caged birds, Goodbye Soviet Union), drames (Her name was Fanny, Shadow Country, The island of lies) …






  • 1 film documentaire hors compétition destiné à la séance pédagogique :

WaHFF for Schools

Séances destinées aux écoles, projection et débat en présence du réalisateur

« Nous tous » de Pierre Pirard.


En présence du réalisateur, les élèves découvriront des histoires de citoyens audacieux qui, dans l’optique d’une vie harmonieuse entre gens de croyances différentes, réinventent la famille, l’éducation, les relations sociales, la culture, le travail …


Et un festival qui se compose en plus, de 10 activités, toutes plus originales et différentes les unes que les autres, gravitant autour des thèmes des films projetés.

  • Conférence de presse à la Maison communale et présentation officielle des jurys, cocktail

Un festival qui offre au public un vrai contact avec les réalisateurs, acteurs et actrices et autres partenaires de tournage, et puis avec les membres des jurys et la presse, à travers une conférence de presse qui n’a de formel que ce qu’elle a comme objectif premier, à savoir les présentations et annonces officielles, et puis, qui s’assouplit autour d’un cocktail qui permettra aux uns et aux autres, public y compris, de faire des rencontres, de prendre contact et de retrouver plus tard au cours des 4 jours de projections l’occasion d’échanger en direct des émotions ou des questions.


  • Cérémonie et gala d’ouverture du festival, cocktail

  • « Monsieur N, entre histoire et fiction » - À l’issue de la projection, René Manzor, scénariste et David Chanteranne, historien, débattront de la réalité historique et son adaptation en scénario de fiction au cinéma. Quelles libertés un scénariste peut-il prendre ? Qu’en pense un historien spécialisé de l’histoire napoléonienne ?

Un débat fascinant et tellement riche, des échanges questions-réponses fantastiques entre un public plus que curieux et deux spécialistes passionnés et généreux d’explications et de réponses.





  • Les grands repas de l’histoire : « West Side Dinner »

Dans le New York des années ’50, la rivalité entre Jets et Sharks se joue aussi dans l’assiette, italienne, irlandaise ou portoricaine. Pour célébrer le nouveau West Side Story, le West Side Dinner régale ses invités de ces inspirations tandis que des danseurs des deux gangs s’affrontent autour des tables. Un prix de la table la mieux habillée est décerné.





  • Breakfast at WaHFF

Petits déjeuners du WaHFF offerts aux lève-tôt le samedi et le dimanche matin.

  • Concert de musiques de films – Le Quatuor Belga

Le Quatuor Belga se compose de jeunes musiciens talentueux issus des conservatoires de Bruxelles et Anvers. Ils interpréteront des œuvres classiques entendues dans les films les plus connus ainsi que les bandes originales de grandes œuvres cinématographiques.



Quatuor Belga

  • WaHFF for kids (Animations en continu (11 – 16 h) pour les enfants 4-16 ans)

Dans les coulisses du temps – Le dernier QG de Napoléon

Les « Visiteurs » du Moyen-Âge débarquent au dernier Quartier Général de Napoléon.

Perdus dans les couloirs du temps, ils sont arrivés en plein repas de l’entourage de Napoléon ! Les mages, chevaliers et ménestrels se demandent dans quelle époque ils sont tombés et entraîneront les petits et grands dans leurs contes et légendes tout en les initiant au combat d’épée, à l’escrime ludique, au tir à l’arc et autres jeux médiévaux.


  • À la table de l’empereur

Assistez le dimanche en famille dès 13 h au repas du jury officiel sous la tente de Napoléon et … découvrez les habitudes culinaires de l’époque avec les soldats de l’Empereur.



A la table de l'empereur


  • Cérémonie de clôture du festival, proclamation et remise des prix, gala de clôture du festival, cocktail

  • « The road to Dunkirk » - exposition – Musée Wellington



Exposition qui nous plonge dans l’opération « Dynamo » qui s’est déroulée à Dunkerque entre le 26 mai et le 3 juin 1940, notamment relatée par le film « Dunkerque » (2017) de Christopher Nolan.


  • « Je ne suis pas une potiche » - Expo. Dominique Degueldre – Écuries

La potiche n’est jamais celle qu’on croit …, et l’artiste plasticienne ne cesse de lui proposer de nouvelles métamorphoses. À l’occasion de son expo aux Écuries, le Jury officiel aura l’occasion d’y visiter son atelier, et elle dédiera une de ses œuvres au monde du cinéma.


J’espère de tout cœur vous avoir mis l’eau à la bouche et j’ose vous fixer rendez-vous pour le prochain WaHFF dès le mois d’octobre 2022 !

Bienvenue à Waterloo !








32 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page