Les amants de feu - Bonnie & Clyde

Pitch

 

l'épopée criminelle de deux amants, Bonnie & Clyde dans la France de 2018.

Sous fond de crise financière internationale et d'actes terrorismes, la montée en puissance et en violence d'un gang mené par un couple singulier vivant dans une même passion, leur amour et la cruauté de leurs actes, jusqu'à l'apothéose finale et mortelle de leur randonnée sanglante.

Un réquisitoire sur notre société qui se déshumanise de plus en plus alors que l'homme est en recherche continuelle d'amour et de passion. Comment trouver cet amour sinon de le vivre avec véhémence et inhumanité face au déclin pervers de nos accroches matérielles et dérisoires et à la perte de nos points de repère que sont les valeurs humaines. Une société que nous devons exécuter pour répondre aux besoins de l'homme de paix et de sérénité avant que celle-ci le fasse elle-même, sans sommation et sans passion.

 

Synopsis 

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2015, la grande crise financière internationale de 2008 est toujours d'actualité. Les États s'épuisent progressivement en cachant à la population la gangrène latente et purulente de cette société décadente, creusant encore plus les fossés nécrosiques des différences sociales. D'un côté les très riches qui ne risquent plus rien, d'un autre, les très pauvres qui ne risquent rien de plus, au centre les 80 % de la population qui souffrent de ne plus pouvoir consommer, de ne plus pouvoir s'exprimer, de ne plus pouvoir exister, coincés dans une débâcle pseudo démocratique de ce pays dit "développés".

 

Dans ce "soap" glissant, Bonnie Marchand vit aux crochets de sa mère, veuve de son beau-père.  Une jeune femme de 25 ans désœuvrée en mal d'aventures et de rêves. Portrait de cette jeunesse déclinante nourrie du terrorisme et de la putréfaction des valeurs morales et humaines. Un constat amère d'une fin de cycle, menant l'humanité vers son chaos.

Un soir, alors qu'elle revient de ses galères nocturnes, Bonnie surprend un cambrioleur dans la maison de sa mère… Clyde Salzman, d'une famille d'origine juive hongroise plongée dans la misère, vient d'ouvrir le coffre de Réséda Marchand pour y trouver 10 000 €.. Bonnie décide alors de suivre Clyde, intriguée par l'attitude désinvolte et le style de ce jeune homme. C'est ainsi qu'elle va devenir sa complice… et aussi sa maîtresse.

Un road movie qui va les mener de braquages en cambriolages médiocres. La crise a réduit les actifs dans les commerces et renforcé la sécurité avec le plan Vigipirate, ce qui n'arrange pas les affaire des deux jeunes gens.

Le couple transforme progressivement leur complicité en un véritable amour charnel et passionnel. Un amour absolu si bien que Clyde ne parvient plus à faire l'amour à Bonnie malgré un désir sans limite.

Dans un café ils rencontrent Willy Moss, ancien artisan bijoutier belge d'Anvers qui décide de les suivre dans leurs méfaits.

C'est au cours d'un hold-up qui tourne mal, dans une bijouterie, que Clyde abat le propriétaire de la boutique…

Les trois complices vont être rejoint par Brian, ancien légionnaire, chômeur et frère de Clyde suivi de sa femme, Blanche également sans travail.

C'est le frère de Clyde, démineur dans la légion étrangère qui va réorienté le groupe vers des actes terroristes et dans la pose de bombe… De l'argent plus facile à gagner par des commanditaires anonymes et bons payeurs.

 

Le clan parvient à capturer le maire de Paris et député, Richard Morel d'Herblon, qui protège fermement sa ville contre les délinquants. Cet élu est un trafiquant notoire,  membres de la nomenklatura française. Un député maire qui,  par ses actions de répressions, empêchent les amants d'évoluer dans le grand banditisme.

Dans une vidéo les ravisseurs humilient le notable pour la poster aux médias. L'officier municipal et représentant de l’État, est tué quelques jours plus tard dans l'explosion d'une voiture, juste devant la mairie de Paris. Cet assassinat est revendiqué par le groupe extrémiste "Les amants de feu", avec ce slogan ; "La France Victime de la pourriture "noble" de son gouvernement."

C'est lors d'une des missions du gang que l'accident arrive. Brian est en charge de placer des charges explosifs avec détonateurs sur les piliers du bâtiment visé et sans raison apparente l'un des pain de TNT explose. Le terroriste est tué sur le coup, Blanche son épouse perd la vue dans cet accident. Bonnie, Clyde et W Moss, dans le fourgon sont contraints d'abandonner leurs camarades.

Les fuyards se réfugient en Belgique chez le père de Moss qui n'a pas encore été identifié par la police. Blanche avoue, au commissaire André Boulard, les noms de ses complices. Dès lors les unités de police composé du Raid et du GIGN, vont tendre un piège aux amants de feu. Willie Moss est arrêté quelques heures après. Il attirera ses ex complices dans un piège contre un allègement de peine promis par les policiers.

S'engage alors une filature dans Paris, jusqu'au moment précis ou la police décide d'intervenir….

Clyde est au volant de sa Ford Mustang cabriolet, Bonnie à ses côtés rêve des milliers d'euros de la prochaine opération… 

Les deux aimants se regardent tendrement, l'amour est omniprésent, la musique caresse de ses sons langoureux cette langueur romantique. C'est avant de pénétrer dans le grand cirque de la place de l'étoile, qu'un camion bâché s'intercale entre leur véhicule et la celui qu'ils suivent. La bâche s'efface, des salves ininterrompues criblent la Mustang, les deux amants stupéfaits continuent à se regarder… l'immense vide fait oublier le fracas des armes automatiques. Les amants de feu sont réunies désormais dans l'explosion ultime de cette passion meurtrière…

 

Aucune Sommation n'a été lancée. C'est une exécution, ils ont été abattus froidement par des officiers de police.

 

Tout doucement, Bonnie  et Clyde se dispersent dans les dédales de la morts. Ils embrassent une dernière fois leur amour dans cet enfer de sentiments partagés entraînant la mort des amants de feu.

 

Ont-ils trouvés ce qu'ils recherchaient ?

 

Si ce n'est cette violence gratuite émergente d'une rencontre passionnelle entre deux amants qui n'avait eu, pour cet instant éphémère, que le feu pour s'exprimer.