AMAROK

PITCH

Amarok est très las en cette veille de Noël, la mort rôde autour de lui. Elle est là, il le sait. Comme ses ancêtres le vieil indien va gravir la montagne d’ocre et y mourir. L’hiver est clément, il ne rencontrera pas, en ce 24 décembre, l'ours Blanc, celui qui souffle de son haleine froide le vent de l'hiver... Ainsi son manteau blanc ne recouvrira pas la colline...

Rien ne l’arrêtera et c’est à bout de force qu’il entame l’ascension des sommets environnants, terre sacrées des Cherokee. Son ami, Marcus Winsley l’attendra longtemps ce soir là. Sur le chemin il rencontre une enfant qui prétend être sa petite fille, Ayanna. Dans cette marche vers le déclin ils vont apprendre à se connaitre et à découvrir ensemble le terrible secret qui a pu les réunir dans le jardin de Tabaldak.

 

 

NOTE D’INTENTION

En Cherokee, Amarok se traduit par loup. Ce court métrage est le récit onirique et métaphorique du dernier indien des plaines du nord. Un homme attaché à sa culture et aux traditions amérindiennes. Les désagréments de la vie l’ont amené à s’isoler et à vivre en marge des réserves indiennes.

Amarok ressent venir les circonstances de la mort. Il se met en chemin pour rejoindre les terres sacrées de ses ancêtres. L’heure est venue de couvrir de son linceul la dernière étape de son existence jusqu’à rencontrer l'âme noire tout en haut de la grande colline où dans son principe, l'Ours Blanc souffle de son haleine, le froid de l'hiver en couvrant de son manteau le sol du grand passage vers l'autre monde…

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Il rencontre en chemin Ayanna, fillette de 13 ans, qui se présente comme sa petite fille… Avec force de persuasion elle va le conduire vers son dernier refuge en lui prétendant qu'il est son Grand père… Les échanges vont être tendres, remplis d'émotions, de sagesse et d'écoute mutuelle… Une communion avec la vie où deux êtres complètement éloignés l'un de l'autre vont se trouver des vérités communes et des existences pas si éloignées… Un véritable voyage vers l'intemporel et l'amour qui soignera sans aucun doute les blessures de chacun.

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Une histoire tournée en grande partie en extérieur, profitant du relief de la Provence et notamment du Colorado Provençal à Roussillon, les mines du Bruoux, pour ses lieux spectaculaires et relativement secs comme pourrait l'être le sud Est des Etats Unis, en Géorgie/Tennessee la terre des Cherokees, jusqu’en Oklahoma (La piste des larmes) où ils ont été déportés. La grotte de Thouzon exprimera le dernier souffle d’Amarok, celui qui l’amènera vers son élévation pour rejoindre ses ancêtres. L’épilogue va être tourné sur le domaine d’Erhalia.

Ce film n'a pas pour ambition de raconter l'histoire de ces indiens, mais de donner à travers un conte moderne et philosophique, le souffle incomparable de la sagesse, de la compassion et du respect pour la nature de ces peaux rouges que l'on considérait sauvage, mais qui possédait dans leur gène le secret de la vie…

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Un travail particulier va se faire entre l'image, les voix off et la musique… Une synthèse du Discours du Chef Seattle sera insérée dans le préambule générique ainsi qu'une citation du chef Sitting Bull vers la fin de la première partie…

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Une caméra Red fera office de matériel de prise de vue ainsi qu’un drone pour donner du relief aux images… La lumière naturelle de la période hivernale sera utilisée pour les extérieurs.

Le travail sur les personnages sera effectué en amont avec les acteur. Une évidence pour ces 4 rôles intenses au niveau émotions et sentiments. Un véritable modelage du personnage qui permettra de donner un relief particulier à ce court métrage. 15 minutes pour transmettre une histoire entre le rêve et la réalité… 15 minutes pour tracer ce besoin pour l'homme, d'être accompagné dans l'existence et  par les liens familiaux… Une réflexion sur l'héritage que nous laissent nos aïeux et que nous appelons aujourd'hui la Psycho-généalogie.